Triennale 10
16.09-28.11.21
Ottignies -
Louvain-la-Neuve
Hélène Amouzou se plonge souvent dans des autoportraits photographiques qui questionnent son identité. Ils sont évanescents et possèdent une part de mystère. Les corps offrent une image incertaine, les clichés sont les témoins d’une quête douloureuse. Qui est-elle vraiment ? Une force émane de son travail, une intention posée qui exulte de l’ensemble des séries. Nécessité de vivre, de se le prouver, de se trouver et de se perdre… Une angoisse figée se perçoit, celle de n’être nulle part.
Expositions (sélection)
• MBAT (Musée des Beaux-Arts de Tournai), (avril – septembre 2021)
• FOTOFESTBiennial 2020 African Cosmoligies : Photography, Time, and Other (novembre 2019 –août 2020, mars – avril 2020)
• Houston, USA & Tropenmuseum, Amsterdam (2014/15)
• Bozar, Bruxelles (2014)
• Photoquai, Quai Branly, Paris, (2011)
Laurette Atrux-Tallau est une artiste plurielle. Elle utilise fréquemment le dessin, la photographie, la sculpture, l’installation pour créer des oeuvres aussi bien monumentales que très petites. Elle s’inspire de ce qui l’entoure, des évènements du quotidien ou même de la nature. Son travail semble étirer le temps pour questionner à l’infini. L’identité n’est jamais figée, et les éléments se convertissent, deviennent autres, prêts à changer de forme constamment. Il est difficile d’arrêter une image finale, un point central entre tout ce qu’elle propose. Un certain nombre d’axes se dégagent qui ne recoupent jamais la totalité des recherches mises en place.
Crédit photo : Laurette Atrux-Tallau, Sculpture, sans titre, série des assemblages, techniques mixtes, 2021
Expositions (sélection)
• Tout est paysage, Biennale d’art contemporain du parc d’Enghien (2018)
• De Nature en Sculpture, Fondation Villa Datris pour la sculpture contemporaine, L’Isle sur la Sorgue (2017)
• Travaux de bureau, Galerie Francis Carrette, Bruxelles (2016)
• Art on Paper, Bozar, Bruxelles (2015)
• L’Art dans les chapelles, Plumeliau, Bretagne (2013)
• Les invités, Musée d’archéologie Henri Prades, Montpellier (2012)
Par une approche analytique, Stephan Balleux transforme l'environnement médiatique du quotidien en propositions artistiques diverses qui reposent toutes sur un acte invariable : assembler diverses images issues de films, de coupures de presse, de magazines, de ses photographies personnelles, etc. Les œuvres de Stéphan Balleux sont ainsi mouvantes et lui permettent de questionner l’image, perçue comme un champ de recherches et d’explorations infini. Véritable laboratoire d’expériences sur la représentation, son corpus artistique se transforme en métaphore existentielle.
Expositions (sélection)
• Bounce, avec Porz Am Park, Le musée du Botanique, Bruxelles (2021)
• La Poussière des Météores, Lavallée, Bruxelles (2019)
• La peinture et son double, Musée d’Ixelles (2014)
• Mème, ISELP, Bruxelles (2014)
• ABC-Art Belge Contemporain, Le Fresnoy, Studio national des arts contemporains, Tourcoing (2010)
• Un-Scene, Wiels Centre d’Art Contemporain, Bruxelles (2008)
Illustratrice et autrice spécialement dédiée au jeune public, Kitty Crowther envisage ses albums comme un moyen de communiquer ses questions et ses émotions. « Les origines anglaise, suédoise, hollandaise et belge de Kitty Crowther ont donné naissance à un univers singulier empreint à la fois de nonsense britannique et de mystère, de fantaisie et de gravité »*. Dans ses œuvres, elle donne au doute une place primordiale, visible dans ses personnages : elle cherche à ce qu’ils ne soient jamais complètement identifiables afin de ne pas les enfermer dans un genre. Elle leur donne « une présence consciente »*, à la limite du réel et de l’imaginaire.
*Le monde de Kitty Crowther, Paris, Pastel, 2007.
Expositions (sélection)
• Picture Festival Bruxelles (2019 & 2021)
• Festival Grafixx, Anvers (2019)
• Hälsinglands Museum, Suède (2019)
• Musée Bror Hjorths Hus, Uppsala, Suède (2019)
• Petites histoires de nuits, Paris, Musée de poche (2018)
• Le chant du temps, Gemeente Museum Den Haag, La Haye (2016)
Instagram de l'artiste ↗
David de Tscharner magnifie dans sa sculpture les matériaux qu’il utilise avec des éléments tels que les contraintes de temps, les contextes géographiques, l'appropriation et les processus participatifs. La question de la déambulation occupe également une place importante dans son travail : “Je glane des objets lors de mes balades, de mes voyages, au fil des rencontres ; puis je les modifie, tentant ainsi de créer une tension entre ma réalité quotidienne et le fantasme de cette même réalité”. Au-delà de tout cloisonnement du genre, il se plonge dans une expérimentation continue, de sorte que l’aléatoire, le hasard et l’indétermination se côtoient étroitement.
Expositions (sélection)
• D’ailleurs, la vie ici, CAC les Capucins, Embrun (2020)
• Vida Largo Octopus Trend, Galerie Valeria Cetraro, Paris (2019)
• Élémentaire, Abstract, Lausanne (2018)
• Fantasmagorie, Frac des Pays de la Loire, Carquefou (2014)
• One sculpture a Day, Aliceday, Bruxelles (2012)
Lise Duclaux navigue entre le dessin, l’écriture, le jardinage, la composition typographique, la performance et la photographie. Elle recycle ses dispositifs, de telle sorte qu’ils sont toujours en évolution, se nourrissant au fil du temps les uns des autres. Entre science et poésie, elle utilise le vivant comme matière première, tente de se rapprocher de tout ce qui a une forme et vagabonde à la surface du quotidien pour nous révéler le monde qui nous entoure.
Expositions (sélection)
• Risquons-Tout, WIELS Contemporary Art Center, Bruxelles (2020)
• À l’horizon profond, quatrième partie des histoires naturelles, Fondation pour l’art contemporain Claudine et Jean Marc Salomon, L’Abbaye, Annecy-Le-Vieux (2019)
• Trouble dans l’allée des raisins, Festival Trouble #10 / Redux, Bruxelles (2019)
• Tempérer l’espace, espacer le temps, LLS Paleis, Anvers (2019)
• Anders is anders dan anders, l’observatoire des simples et des fous, INBOX M HKA, Museum of Contemporary Art Anvers (2017)
Patrick Everaert conçoit ses œuvres pour qu’elles aient toujours une signification multiple. Aucun titre ne leur est donné, pour ne pas influencer leur réception. Son travail suit un processus particulier : il sélectionne des images précédemment archivées et les recadre, les floute, les insère, en travaille les couches, créant ainsi du lien entre elles. Enfin, l'œuvre est terminée… ou presque, car elle n’est pas à l’abri d’un nouveau travail, d’une nouvelle signification flottante.
Crédit photo : Patrick Everaert (sans titre) 2020, détail
Expositions (sélection)
• Regards croisés sur le Palais: Robert Doisneau / Patrick Everaert, Palais de la découverte, Paris (2017)
• Chimera, MeetFactory, Prague (2015)
• Evermore, Espace 251 Nord, Liège (2014)
• Le mur, La Maison Rouge, Paris (2014)
• L'Institut des Archives Sauvages, Villa Arson, Nice (2012)
Jot Fau qualifie son travail comme une recherche « des questions d’identité, de faire et de devenir, d’expédition et de recherche. De demeurer et de renaître. De départ sans jamais arriver ». Les formes en sont très multiples, allant de la sculpture à l’installation et la vidéo. Elle explore également les mots, les textiles, la poésie, le dessin, la photographie et le son. Jot Fau se saisit du quotidien, des éléments épars qui le traversent, pour le recréer et les parsemer de sa rêverie. Elle invite à chercher, à diriger la pensée, à se plonger plus complètement dans ses œuvres.
Expositions (sélection)
• Generation Brussels, Brussels Gallery Weekend (2020)
• De banales restrictions affectives, Les Brasseurs, Liège (2020)
• Les Fragments qui nous constituent, Les Drapiers, Liège (2020)
• Le Grand Large, territoire de la pensée, Capitale de la culture Européenne, Mons (2015)
Maika Garnica aime explorer le lien invisible qui se crée entre une œuvre, un spectateur et l’espace. Elle recourt à la sculpture ou l’objet sonore, qu’elle active lors de performances. La relation entre forme et matière est essentielle, ramenant le son à une dimension organique. Elle aime le fait que ses créations puissent fonctionner avec de l’interaction ou complètement seules, à la manière d’installations. Elles sont alors autonomes et jamais vraiment (dé)finies.
Expositions (sélection)
• Grote Prijs Ernest Albert 2021, honorable mention, De Garage, Malines (2021)
• Lippenstift en gasmaskers – de stadscollectie, M HKA, Anvers (2021)
• Growlers, Cracklers & Bursters, CIAP Kunstverein, Hasselt (2019)
• Roger Raveel Museum, Machelen (2017)
• Forward Loop, Krinzinger projekten, Vienne (2017)
• In the wake of his surrounding he fades, Extra City Kunsthal, Anvers (2016)
Lara Gasparatto, photographe, situe ses oeuvres quelque part entre la réalité et la fiction, usant tour à tour de la couleur, du noir et blanc et démultipliant les formats. Elle navigue entre les paysages, les mises en scène parfois intimistes, ou simplement la vie quotidienne. Son travail, présenté en livre ou sous forme d’installations, revêt une dimension (auto)biographique réelle ou fantasmée. Ce qui lui importe, c’est que le spectateur soit prêt à entrer dans son art jusqu’à oublier qu’il est en train de regarder une photographie, un instantané. Elle incite alors à la remise en question de l’image elle-même et ouvre ainsi tous les possibles.
Expositions (sélection)
• Solstices, Rencontres photographique de Gaspésie, Québec (2020)
• Après la pluie, Galerie Horta, Bruxelles (2019)
• Come dawn to us, Le Botanique, Bruxelles (2018)
• Ask the dusk, Photomuseum Den Haag, Pays-Bas (2017)
• Recreation tunnel, Atelier Haus Aachen, Allemagne (2016)
Pélagie Gbaguidi se définit elle-même comme un
« griot » contemporain, à l’image de cet intercesseur entre passé et présent connu dans plusieurs cultures africaines. Au travers d’une anthologie de signes et de traces liées aux traumatismes, elle démasque les processus d’oubli dans l’histoire. Pour ce faire, elle use d’une écriture libératrice au travers de dessins, de performances et d’installations. Elle passe de carnets aux murs, se pose sur des draps, des toiles, du papier suspendu. Son langage artistique se dévoile, contamine plusieurs supports différents, de sorte que son imaginaire ne semble jamais se définir complètement.
Expositions (sélection)
• Kunsfestivaldesarts, Bruxelles (2021)
• BXL Universel II multipli.city, Centrale d'art contemporain, Bruxelles (2021)
• 11e Berlin Biennale, Berlin (2020)
• Documenta 14, Kassel et Athènes (2017)
• Multiple Transmissions: Art in the Afropolitan Age, Wiels, Bruxelles (2017)
• Biennial of Lubumbashi, Congo (2017)
Kate Gilmore s’empare de plusieurs médiums différents (performance, vidéo, sculpture, peinture) qu’elle cherche à faire se rencontrer pour interpeller notre façon de penser, de voir les structures de pouvoir ainsi que la représentation de la femme. Ses protagonistes sont exclusivement des figures féminines et il n’est pas rare qu’elle performe elle-même pour attaquer la façon dont les notions de force, d’autorité et de contrôle sont genrées. Son travail est tout autant politique qu’humoristique et critique, véritable métaphore des challenges des femmes face à la société et la culture.
Site de l'artiste ↗Vincent Glowinski, plus connu sous le nom de Bonom, a longtemps parsemé les villes de ses graffitis d’animaux et de squelettes. Depuis, son œuvre prolixe s’est acheminée vers différents supports d’expression : dessins, danse, sculptures, performances... Toujours, son art se nourrit d’une énergie corporelle vitale, qu’il met au service d’un bestiaire fantasmagorique (poulpes, araignées, loups…). L’animalité intérieure s’y révèle avec une puissance grisante.
Expositions (sélection)
• Mater Museum au Botanique, Bruxelles (2016)
• Bonom, le Singe Boiteux, ISELP, Bruxelles (2014)
Les œuvres de Stephan Goldrajch mêlent textiles, textes, dessins, installations, matériaux de récupération. Sa démarche artistique consiste avant tout à créer des liens. Souvent il part “de carences et de manques pour réécrire une histoire, la refondre et créer un ailleurs”. Il n’est pas rare qu’il côtoie des non-initiés à l’art pour confronter leur existence, leur pratique et les siennes, générant ainsi une nouvelle dimension de création. Ses projets s’inscrivent dans son approche personnelle de techniques et de traditions ancestrales ainsi que dans son intérêt pour les rapports humains, dont il s’inspire pour donner ainsi une dimension nouvelle à l’héritage.
Expositions (sélection)
• Porte-bonheur, Galérie Baronian Xippas (2021)
• Paris Art Solo show, Galerie François Sage, Grand Palais (2019)
• Les tissus de nos démons, Tamat, Suisse (2016)
• La Légende du Canal, Wiels, Centre d’art contemporain, Bruxelles (2013)
• The best way to forget myself is not to think about me, Galerie Dollinger, Tel-Aviv, Israël (2010)
• The time for the dead, Galerie Vladimiro Izzo, Berlin, Allemagne (2009)
La pratique multidisciplinaire de Camille Henrot évolue entre le cinéma, le dessin, la sculpture et l'installation. Elle reconsidère les systèmes de connaissances établis et les typologies d’objets. Elle aime interroger la validité de certaines oppositions profondément ancrées dans la société, et donner au doute une place particulière. Elle déclare que “les savoirs se présentent comme des autorités, or ce qui domine ma pratique, c’est la curiosité. J’aime assez l’idée d’être toujours étranger à son propre domaine de spécialisation. C’est une liberté de l’artiste de n’être pas tenu d’avoir raison et il doit user de cette liberté de penser de manière déraisonnable”*.
*Claire Moulène, Jean-Max Colard et Judicaël Lavrador, 55e Biennale de Venise : entre classicisme et propositions novatrices, Les Inrocks, 13 juin 2013
Graciela Iturbide est une photographe mexicaine caractérisée par ses photographies en noir et blanc. Sa fascination pour l'éclectisme des expériences culturelles, religieuses, politiques ou quotidiennes confère à ses images une dimension anthropologique et humaniste. Elle réussit à capturer la fragilité humaine, la communauté, les traditions, la religion et la mort. La poésie et l’instant décisif traversent son œuvre, lui donnant une portée particulière.
Site de l'artiste ↗Mehdi-Georges Lahlou interroge régulièrement l’identité culturelle, religieuse, l’esthétique et le genre. Il les détourne, les repense, déjoue les stéréotypes pour les réincarner en une proposition neuve et interpellante. Au travers de sculptures, d’installations, de perfomances, de collages, etc. Il crée des passerelles entre Orient et Occident qui rappellent sa propre identité multiple. Ses oeuvres apparaissent polysémiques, interprétées par l'œil du spectateur et sa propre culture.
Site de l'artiste ↗Hippolyte Leibovici s’est fait remarquer à la fin de ses études de cinéma avec le court-métrage Mother’s, qui met en lumière une famille de quatre générations de drag-queens. L'esthétique du miroir y a beaucoup d’importance et permet de révéler, affronter, imposer un regard. Pour lui, Mother’s est, avant tout, un film évoquant des problèmes humains partagés par tous : le mal être avec soi ou avec les autres, l’acceptation, le manque d’amour. Il met en lumière l’apprentissage essentiel de la construction de soi dans le regard de l’autre.
Festivals (sélection)
• Brussels Short Film Festival, Bruxelles (2020)
• Festival International du Film sur l'Art, Canada
• États généraux du film documentaire, Lussas (2020)
• Poitiers Film Festival, Poitiers (2020)
• Festival international du film documentaire La Rochelle, La Rochelle (2020)
Eva L’Hoest explore les façons dont toutes les natures d'images mentales, en particulier le souvenir et la réminiscence, trouvent à se re-matérialiser dans une forme technologique. Elle poursuit avant tout l'exploration de la mémoire et de son infime et étrange réalité subsistante. Pièces après pièces, l’artiste s’approprie les technologies de son contemporain pour révéler à la fois leur nature de prothèses d'appréhension du monde et leur potentiel en tant que médium artistique.
Expositions (sélection)
• Regenerate, WIELS, Bruxelles (2020)
• Biennale de Riga And suddenly it all Blossom, organisée par Rebecca Lamarche-Vadel, Lettonie (2020)
• ShapeShifters, Malmö Museum, Suède (2020)
• Okayama Art Summit, IF THE SNAKE, organisé par Pierre Huyghe, Okayama (2019)
• Biennale de Lyon Where Water Comes Together with Other Water, organisée par le Palais de Tokyo (2019)
mountaincutters est un duo qui propose des installations souvent provisoires. Les deux artistes créent une connexion entre les humains et l’environnement modulable qui les entoure, à l’aide de formes inachevées, tronquées, fragiles. Ils opèrent ainsi une incertitude esthétique. Les notions de rapport aux corps et aux temps sont essentielles pour comprendre leurs œuvres : ils sont tous deux déconstruits, puis édifiés à nouveau en une image fragmentée. Il y a quelque chose de tangible et de transcendant qui se dégage de leurs créations, dont les composants proviennent de matières premières non transformées telles que le fer, l’acier, l’argile, le cuivre, le plomb, le papier ou encore le verre.
Expositions (sélection)
• Les indices de la respiration primitive, La Verrière fondation Hermès, Bruxelles (2021)
• Middelheim Museum, Yung Artist Fund, Anvers (2021)
• Anatomie d’un corps absent, Centre d’art Le Creux De L’Enfer, Thiers (2019)
• SPOLIA, Le Grand-Café, Centre d’art contemporain, Saint-Nazaire (2018)
• Perpetual Construction : a dialogue with the house of Jean Prouvé III, CAB foundation, Bruxelles (2017)
Élise Peroi développe des performances-textiles qui se nourrissent du tissage. Dans son travail, le rapport à l’espace et à l’habitat est essentiel ; ses oeuvres prennent régulièrement la forme d’installations qui présentent la complexité de leur réalisation, tout en prenant la forme d’un lieu de repli, de quiétude. Ses compositions minutieuses, qui nécessitent un travail de longue haleine, se déploient aussi dans le temps. Celui-ci est décomposé, déconstruit, réinvesti et offre à l’imagination une place prépondérante.
Expositions (sélection)
• Là où se trouve la forêt, Botanique Galerie, Bruxelles, (2021)
• Faire sillons, Centre Tour à Plomb, Bruxelles (2021)
• Proche du soleil, Galerie Maria Lund, Paris (2020)
• Inspire, Iselp, Bruxelles, 2020.Foresta, Bel Ordinaire, Pau (2018)
Yoel Pytowski crée des installations immersives souvent monumentales, jouant avec la spatialité, la temporalité et la réception des spectateurs. Par ses constructions architecturales, il les déplace vers des hors-temps où les repères spatiaux sont flous et indéfinis. L’espace devient élément central de questionnement narratif, liant des (dé)constructions passées ou futures. Cela est d’autant plus fort qu’il réutilise, la majorité du temps, des matériaux de ses installations précédentes, dans un besoin de réutilisation et de recyclage permanent, mais surtout avec l’idée que son oeuvre devient organique et multiforme.
Expositions (sélection)
• The stamp of the definitive is avoided, Experimental Intermedia, curated by Jef Declercq, Gent (2021)
• Façades, Le Centre culturel de la Fédération Wallonie-Bruxelles « Le Botanique », Bruxelles (2020)
• One-Way Street, Espace Moss, Bruxelles (2019)
• Passages, Biennale de Bergerac, Bergerac (2018)
• Friche, exposition de groupe à Friche, Bruxelles (2016)
Naomi Lilith Quashie est une plasticienne et performeuse multimédia qui intègre à son travail de multiples influences iconographiques (populaires ou non) qu'elle traite sans hiérarchisation. Que ce soit par le biais de son travail sculptural, costumier ou performatif elle tente de construire, reconstruire et/ou déconstruire des généalogies mythologiques où fiction et réalité s'entremêlent. Il devient ainsi possible d'élaborer des narrations autour d'identités plurielles et hybrides tout en ne se détournant pas de sa propre subjectivité empirique. Depuis un peu plus de deux ans, elle participe également à des balls (Ballroom Scene Européene) et marche la catégorie "Runway". C'est par la pratique de cette discipline qu'elle a développé sa persona : Lilith, qui aujourd'hui se confond avec la personnalité de l'artiste.
Expositions (sélection)
• Can't won't, Hectolitre, Bruxelles (2020)
• La Petite Garçonne, Lieu privé, Bruxelles (2019)
• All in One, Kanal Pompidou, Bruxelles (2019)
• Ficticious Legacies, Galerie Island, Bruxelles (2018)
• «Temps fort #1» de l’Exposition «Patchwork», Taverne Gutemberg, Lyon (2017)
L'artiste Aura Satz travaille le cinéma, le son, la performance et la sculpture afin de rendre présente une voix distribuée, élargie et partagée. Elle explore diverses technologies sonores et les moyens par lesquels celles-ci pourraient résister à la standardisation et générer de nouveaux paysages qui, à leur tour, conduisent à de nouvelles formes d'écoute. Elle aime se plonger dans le moment instable où les technologies peuvent être modelées sur les fonctions humaines physiques ou psychiques et, ainsi, peuvent éclairer les compréhensions culturelles de la proximité, de la distance, de l'action, de la présence, de la langue et de l'écriture.
Site de l'artiste ↗Elly Strik s'intéresse au processus de création en lui-même. Ses œuvres témoignent de la quête profonde de l'essence de la condition humaine. Elle utilise divers matériaux comme l'huile, le graphite, les crayons de couleur, les pigments, les feuilles d'or et d'argent, mais aussi les cendres de son poêle pour réaliser ses œuvres sur papier. Pour elle, le regard comme source de connaissance et le potentiel de métamorphose sont à la base de notre être et de ce que signifie la création. Toutes les formes qui apparaissent dans ses œuvres sont chargées d'énergie par une approche intense et poétique et évoluent vers des états d'être. L'interaction entre la monumentalité et l'intimité crée une expérience ouverte de la réalité, dans laquelle le macro et le micro cosmos se rencontrent de diverses manières.
Expositions (sélection)
• To All the Long Gone Darlings. And To You, 1700 La Poste, Montreal, Canada, (2018)
• In Search of The Present, EMMA, Museum of Modern Art, Esloo, Finland, (2016 - 17)
• Drawing. The Bottom Line, S.M.A.K. Gent, (2015 - 16)
• Fantasmas, novias y otros compañeros / Ghosts, Brides and other Companions, Museo Nacional Centro de Arte Reina Sofia, Madrid (2014)
• Ihr Anblick gibt den Engeln Stärke, Kunsthalle Mainz, (2012)
• Une Terrible beauté est née, 11e Biennale de Lyon, (2011 - 12)
Beata Szparagowska imprègne son travail de questionnements identitaires et mémoriels, travaillant sur l’origine et les racines, l’exil, le quotidien. Son travail, souvent lié à des collaborations, se situe entre la photographie documentaire et la photographie plasticienne ouvrant à de nouveaux possibles. Elle photographie des moments, des gestes éphémères, qui parlent d’eux-mêmes et qui documentent une réalité parfois fictionnalisée. La photographie peut fixer ses modèles dans un espace et un temps indéfini, fictif, offrant aux gestes immobilisés un regard différent où ils prennent une importance nouvelle.
Expositions (sélection)
• Au fil des rues, Maison de la Création Bockstael, Bruxelles (2018)
• Entre chien et loup, Espace Photographique Contretype, Bruxelles (2016)
• Lignes de fuite, Photaumnales, Beauvais, France (2013)
• Hide & Seek, Flagey, Bruxelles (2012)
• Cisza, Salon d’Art, Bruxelles (2011)
• Studio Matonge, Rencontres d’Arles et Biennale Le Monde Parfait, Louvain-La-Neuve (2010)
Sarah Vanagt réalise des documentaires, des installations vidéos et des photographies. Elle y mêle son intérêt pour l’histoire, les origines du cinéma ainsi que pour la mémoire, l’oubli, les traces laissées par l’homme. Elle se plonge dans des questionnements liés à notre approche humaine du passé, la façon dont nous le mettons en images. Il devient objet, quête et
tangible ; ses questionnements se reflètent ainsi dans ses installations souvent liées au touché, entre approches physiques et visuelles, intimes et publiques. Ses images, associées à une sonorité particulière, détiennent une force unique qui pousse le spectateur à réfléchir sur lui-même, sur ce qui le constitue et sur son Histoire.
Expositions (sélection)
• Courtisane Gent (2019)
• FID Marseille (2016)
• Girl withIn Waking Hours 1632 - 1851 - 1976, International Film Festival, Rotterdam (2016)
• EMAF Osnabruck (2016)
• Kunstenfestivaldesarts, Bruxelles (2013)
• Girl with a Fly, Biennale of Moscow, Russie (2013)
• The Wave (film + photo wall), Biennale of Sydney, Australie (2012)